La floraison est un moment clé dans le cycle de la vigne. C’est à ce stade que se joue la fécondation, conditionnant le nombre de baies, la taille des grappes et, in fine, le rendement. Pour sécuriser ce potentiel, il est essentiel d’assurer un bon fonctionnement physiologique de la plante à travers une nutrition adaptée, notamment dans les contextes de stress.
Lors de la floraison, la plante doit mobiliser beaucoup d’énergie pour assurer la fécondation, qui repose sur une autopollinisation discrète, mais déterminante. Il suffit d’un seul ovule fécondé pour générer une baie, mais une mauvaise fécondation peut entraîner coulure ou millerandage.
Cette phase s’accompagne d’un pic de besoins en énergie, en sucres, en minéraux. Le bon déroulement de la floraison dépend d’un équilibre phytohormonal fin, mais aussi de la qualité de la nutrition, des ressources du sol, des réserves de la plante et de sa capacité à relancer son métabolisme après les stress.
Les réserves glucidiques accumulées en amont sont un pilier essentiel pour soutenir la floraison. Après un gel, une phase de grêle ou une sécheresse prolongée, la vigne doit puiser dans ses ressources pour redémarrer. Dans ces moments-là, il devient essentiel de la soutenir avec des solutions qui favorisent la reprise physiologique et la mobilisation des nutriments.
La solution BioForge favorise la récupération des plantes stressées, en stimulant la synthèse d’enzymes clés et en améliorant l’équilibre hormonal grâce aux éléments nutritifs qu’elle contient. Appliquée autour de la floraison et nouaison, elle permet de limiter les effets négatifs des stress abiotiques à ces stades clés : gel, sécheresse, grêle, chaleur excessive ou au contraire défaut d’ensoleillement, stress phytotoxique ou mécanique… En moyenne, on a noté une diminution de 22 % du taux de coulûre par rapport à un témoin de conduite égale, grâce à BioForge dans un essai mené dans le Sud-Est en 2024.
À ce stade clé, l’azote joue également un rôle fondamental. Il soutientla photosynthèse, la formation des grappes et la vigueur générale de la plante. BlueN, solution microbienne à base de Methylobacterium symbioticum Sb23, fixe l’azote de l’air directement au niveau foliaire et le restitue à la plante sous forme assimilable. En complément d’un plan de fumure classique, il assure un apport régulier à la culture, sans risque de lessivage ni d’excès. Les résultats sont là : la synthèse de deux années d’essais affiche un gain moyen de rendement de 6.6 hl/ha.
Cette approche douce et progressive s’intègre parfaitement dans une stratégie de fertilisation de précision, pour accompagner la vigne au moment où ses besoins sont maximum, sans surcharger le système.
Une floraison bien gérée, c’est un taux de nouaison plus élevé, une meilleure homogénéité des grappes et une vendange mieux valorisée, mais aussi plus de régularité dans la gestion pluriannuelle de la charge. C’est aussi un filet de sécurité face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents. Des solutions comme BioForge et Blue N représentent un levier simple et rentable pour protéger le capital de rendement dès la floraison.