Article •  03.05.2023

La biologie de l’oïdium en synthèse

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La biologie de l’oïdium en synthèse

Le champignon responsable de l’oïdium touche tout le vignoble français, avec des variations selon les régions et les cépages. Propagé par le vent, le parasite se développe sur une large plage de température et d’hygrométrie.

L’oïdium est une maladie causée par un champignon parasite, Erysiphe necator. Présent depuis plus de 80 ans en France, il se développe sur les organes verts de la vigne. La contamination primaire démarre dès la reprise de végétation.

Erysiphe necator hiverne, selon les régions, sous deux formes. La première, le mycélium, se situe dans les bourgeons dormants et contamine les jeunes pousses dès la reprise de la végétation (symptôme « drapeau »). La seconde forme de conservation est la plus courante : les cléistothèces, des organes reproducteurs en forme de sphère, qui se positionnent sur les organes attaqués. Ils éclatent au printemps pour laisser sortir les ascospores, responsables des contaminations primaires.Ces spores et les conidies du mycélium vont coloniser les différents organes de la vigne : c’est la contamination secondaire. La propagation de l’oïdium est assurée par le vent, qui transporte les conidies.

Le développement optimum de l’oïdium se situe entre 25°C et 30°C, et 40% et 100% d’humidité relative.

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