Pour lutter contre l’oïdium, la stratégie doit prendre en compte la sensibilité des cépages et la pression de la maladie.
Les leviers prophylactiques à mettre en place concernent l’utilisation d’un cépage moins sensible, la réduction des densités de plantation, la maîtrise de la vigueur - en limitant notamment la fertilisation azotée et en enherbant une partie des rangs -, le nettoyage régulier des abords de parcelles et l’ébourgeonnage ainsi que le rognage de la vigne pour améliorer le microclimat et l’efficacité des produits de protection.
La maladie étant difficile à contrôler dans certaines régions de production, seule une protection chimique préventive permet de maîtriser efficacement l’oïdium. Sur la base d’un modèle de prévision du risque et du suivi des Bulletins de santé du végétal (BSV), un traitement fongicide se réalise dès le stade 2-3 feuilles pour les cépages sensibles, portant des symptômes en drapeau, et à partir de 5-6 feuilles pour les parcelles moins sensibles.