Aujourd’hui, focus sur le Séneçon jacobé, une plante envahissante qui mérite toute notre attention. Bisannuelle ou vivace selon les conditions, elle colonise prairies et pâtures tout en se révélant hautement toxique pour une multitude de vertébrés et d’invertébrés, des chevaux aux abeilles. Sa répartition est mondiale, et son potentiel toxique impose une vigilance constante pour l’entretien des parcelles.
Comment reconnaître le Séneçon jacobé ? Alexandre nous explique : les feuilles sont lirées, lobées et profondément découpées, avec des nervures très marquées. La racine est pivotante et parfois fasciculée. Les fleurs forment un capitule, et le fruit, comme toutes les astéracées, est un akène. Un détail important : malgré son appartenance à la famille des astéracées, le Seneçon de Jacob ne produit pas de latex lorsqu’on le sectionne.
Mais prudence : il sécrète des alcaloïdes très toxiques, qui peuvent affecter les animaux au pâturage ou en fourrage. La meilleure protection reste donc une gestion rigoureuse de cette plante, combinant identification précoce et destruction efficace. Un contrôle attentif permet de protéger la biodiversité des prairies tout en limitant les risques pour les troupeaux.
Le douzième septième épisode des Malherbros lui est consacré.
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Chères agricultrices, chers agriculteurs, Bienvenue sur votre série les Malher’Bros ! Dans ce nouvel épisode, « Zoom sur le Seneçon jacobé », Alexandre et Lionel, vos experts Corteva agriscience, vous guident pour apprendre à reconnaitre cette pla