Le rumex, une coriace qui ne lâche rien !

Deuxième vivace la plus présente après les chardons, le rumex fait partie des adventices les plus redoutées et les plus difficiles à maîtriser. Dans ce nouvel épisode des Malherbros, Lionel et Alexandre reviennent sur cette plante tenace, dont le système racinaire joue un rôle clé : il assure à la fois la conservation et la reproduction de l’espèce.

Ils rappellent l’importance d’intervenir dès son apparition dans les parcelles, et pour cause : le rumex entre en forte concurrence avec les cultures pour l’eau, les nutriments et l’espace. Une plante peut produire plus de 3000 graines, capables de rester viables jusqu’à 80 ans dans le sol ! Autant dire qu’une infestation négligée peut vite devenir un problème durable.

Pour s’en débarrasser, la lutte doit combiner mécanique et chimie. Les spécialistes recommandent d’utiliser des outils à disques capables d’éclater la souche pour favoriser son assèchement — contrairement aux outils à dents, qui la contournent sans l’endommager. Côté traitements, le moment idéal pour une intervention efficace est entre le stade rosette et le stade à feuille de cigare.

Les rumex se divisent en deux grands groupes : les parelles, aux feuilles en cœur, et les oseilles, aux feuilles en forme de fer de lance.

Mais quel que soit le type, une chose est sûre : la gestion du rumex se pense à l’échelle de la rotation, en alternant les leviers mécaniques (plutôt à l’interculture) et chimiques (pendant la culture).

À retrouver dans la vidéo complète du sixième épisode des Malherbros : tous les conseils pour repérer, comprendre et enfin contrôler cette vivace coriace !

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