Il suffit de quelques plantules mal identifiées pour compliquer votre désherbage et impacter vos rendements. C’est le cas du chénopode blanc et de l’amarante blite, deux adventices très proches mais pourtant bien distinctes. C'est parti pour un nouvel épisode des Malherbros !
Au stade cotylédon, leur ressemblance est troublante : vert sur la face supérieure, mauve dessous. La seule différence ? La nervure centrale : présente sur les amarantes, elle est absente chez le chénopode. Impossible de se tromper si on regarde attentivement, mais à l’œil nu, c’est délicat.
Si l’on attend les deux premières paires de feuilles, la distinction devient plus évidente. La feuille d’amarante est ovoïde et se termine par un petit mucron, un petit creux. Le chénopode, lui, a une feuille losangique avec des dents plus ou moins marquées et un aspect pruineux au cœur du bourgeon, qui lui permet de survivre à de longues périodes de sécheresse.
Ces deux espèces ne sont pas les seules à poser problème. La famille des amarantes est vaste : betteraves sauvages, atriplexes, salicornes… Toutes peuvent apparaître rapidement et produire un nombre impressionnant de graines persistantes dans le sol. Leur identification correcte est donc cruciale pour adapter vos méthodes de lutte, qu’elles soient agronomiques ou chimiques.
Plus de doute possible avec le neuvième épisode des Malherbros !
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Chères agricultrices, chers agriculteurs, Bienvenue sur votre série les Malher’Bros ! Dans ce nouvel épisode « Chénopode blanc vs Amarante blite : le match », retrouvez Alexandre et Lionel, vos experts Corteva agriscience, pour identifier ces 2 gen