Dans ce nouvel épisode des Malherbros, Lionel et Alexandre nous expliquent pourquoi capselles et coquelicots, deux adventices courantes, peuvent coûter cher aux agriculteurs : 20 pieds par m² peuvent faire perdre jusqu’à 5 % de rendement. Leur ressemblance au stade plantule rend la distinction difficile, mais elle est essentielle pour un désherbage efficace.
La première étape consiste à observer le limbe des feuilles : chez le coquelicot, les poils sont simples, tandis que chez la capselle, à la loupe on peut voir qu’ils ont deux pointes. Ensuite, les cotylédons se différencient : les coquelicots ont des cotylédons en forme de bâton, plus ou moins persistants, alors que ceux de la capselle sont ovoïdes et très éphémères. Enfin, la découpe des feuilles confirme l’identification : le coquelicot développe des feuilles à angle droit dès la deuxième paire, alors que la capselle présente des découpes plus profondes et symétriques.
Une fois adultes, les fruits et graines permettent de confirmer l’espèce. Le coquelicot produit des capsules longues et cylindriques, tandis que la capselle développe des silicules courtes, aplaties et en forme triangulaire. Un coquelicot peut produire 50 000 à 200 000 graines par plante, avec une persistance pouvant dépasser 30 ans, ce qui explique l’importance d’une identification précise.
Dans ce huitième épisode des Malherbros, vous allez apprendre à bien différencier ces deux adventices permet de choisir les moyens de lutte adaptés, agronomiques ou chimiques, et ainsi protéger le rendement des cultures.
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Chères agricultrices, chers agriculteurs, Bienvenue sur votre série les Malher’Bros ! Dans ce nouvel épisode « Capselle vs Coquelicot : le match », retrouvez Alexandre et Lionel, vos experts Corteva agriscience, qui vous aident à reconnaitre ces de