Nouveau • Article •  03.11.2025

Chardons : la lutte s'anticipe dès l'automne

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Chardons : la lutte s'anticipe dès l'automne

Redoutable vivace, le chardon des champs continue de gagner du terrain dans les parcelles françaises et les premiers chardons pointent déjà le bout de leurs épines. Pour les agriculteurs concernés, c’est le moment d’être vigilants : repérer les repousses, suivre leur évolution, et préparer les interventions pour le bon moment afin d'éviter de leur céder du terrain.

Une adventice qui ne disparaît pas d’une campagne à l’autre e

Présent sur l’ensemble du territoire, le chardon des champs s’impose comme l’une des adventices les plus difficiles à gérer. Son système racinaire très développé – jusqu’à six mètres de profondeur – lui confère une capacité de régénération exceptionnelle. En trois ans, un seul pied peut coloniser près de 250 m². Et ses 4000 à 5000 graines par plante assurent la persistance du problème d’une campagne à l’autre. Autant dire qu’un champ infesté une année ne sera pas “net” la suivante : la lutte s’inscrit dans la durée.

Qui veut la paix…

Dès l’automne, les premières levées permettent de repérer les zones les plus touchées. Ces observations sont précieuses pour planifier la suite. Entre maintenant et la sortie d’hiver, il est essentiel de suivre attentivement l’évolution des chardons afin d’intervenir au bon stade, lorsque les tiges atteignent 15 à 30 cm. C’est à ce moment-là que la plante reconstitue ses réserves et que les traitements montrent leur meilleure efficacité.

Ne pas se laisser surprendre, c’est éviter que les chardons ne prennent le dessus au printemps et ne compromettent les rendements : dès 3 chardons au mètre carré, on estime une baisse de production de l’ordre de 12 quintaux.

Une lutte de longue haleine

La maîtrise du chardon ne se joue pas sur une seule intervention, mais sur une stratégie pluriannuelle. Alterner les leviers mécaniques et chimiques, adapter les rotations, maintenir une surveillance régulière : autant d’actions complémentaires qui, répétées dans le temps, finissent par réduire durablement la pression.

L’objectif est de casser le cycle de régénération des rhizomes et d’empêcher la formation de nouvelles graines. Une gestion raisonnée, patiente mais payante, qui permet de retrouver progressivement des parcelles plus propres et plus faciles à conduire.

Des solutions efficaces et sécurisées pour la rotation

Pour une efficacité durable, il est important de choisir des spécialités à la fois performantes et compatibles avec les cultures suivantes. Des solutions comme Chardex ou Effigo associent une action systémique complète – jusqu’au bout des racines – à une sécurité d’utilisation pour la rotation.

 

Leur efficacité se traduit par une destruction visible sur céréales, sur chaumes et dans les cultures suivantes, sans impact sur les implantations à venir, même en cas d’application tardive. Des expérimentations menées notamment à Sains-lès-Marquion (62) confirment ce contrôle durable, gage de tranquillité pour la suite de la campagne.

Agir avant que le problème ne s’enracine

Le chardon ne se contente pas d’un coin de parcelle : il s’installe, s’étend et compromet les rendements. Face à cette adventice tenace, la meilleure défense reste l’anticipation. C’est le meilleur moyen d’avoir un contrôle durable de cette adventice et une implantation réussie des cultures suivantes. Une stratégie payante pour ne pas laisser le chardon prendre racine…

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