Article •  04.04.2023

Les semis de maïs ont démarré dans les Landes !

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Les semis de maïs ont démarré dans les Landes !

Le 28 mars, les semis de maïs ont débuté à Carcen-Ponson, dans les Landes. Une parcelle d’essais de 5 ha, chez un agriculteur qui a semé 100 ha le 1er avril. L’objectif de cette expérimentation : valider la pertinence d’un semis précoce et tester différentes pratiques culturales en termes d’écartement, de densité de semis et de protection des semences.

Il y a dix ans, dans les Landes, les semis de maïs se déroulaient autour du 15 mai. Depuis quelques années, le top départ des chantiers a été avancé au 15 avril. Et pourquoi ne pas tester un semis fin mars ? « C’est tout l’enjeu de notre essai, mené à Carcen-Ponson, sur 5 ha, explique Mathieu Bonnehon, référent Pioneer dans la région. Alors que nous fêtons cette année les 20 ans de Sem’Expert, l’idée est de montrer les atouts d’un semis précoce en maïs : installation rapide, évitement des fortes chaleurs estivales, floraison et récolte plus précoces... ».

Le semis direct, pour contrer les vents de sable

Sur cette parcelle d’essai, aux terres sableuses, l’implantation a été réalisée en semis direct, dans des couverts végétaux : un mélange de vesce commune, vesce velue et avoine rude, semé le 12 septembre 2022. Alors que la température du lit de semences avoisinait les 15°C fin mars, le choix a été fait de positionner les graines de maïs entre 3 et 4 cm de profondeur. « Une parcelle voisine a été semée trois jours plus tôt, après labour, précise-t-il. Or, le lendemain, un vent de sable, assez fréquent dans la région, s’est produit. Résultat : la parcelle a été recouverte de quatre centimètres de sable, enterrant d’autant plus les semences de maïs. Une situation que nous n’avons pas observé dans la parcelle travaillée en semis direct. Ici, le labour affiche ses limites. »

Écartement, densités de semis, TS...

Outre la date de semis, cette parcelle d’essai rassemble différentes pratiques. Ainsi, deux écartements sont testés : 50 et 80 cm. « 80 cm est la pratique la plus courante, constate Mathieu Bonnehon, mais nous voulons montrer qu’en resserrant l’inter-rang, le salissement diminue grâce à la concurrence des maïs et l’évaporation est moindre. À mon sens, cette stratégie ne présente que des avantages. » Autre tests en place : une variation de la densité de semis de 70 000 à 105 000 graines grâce à l’outil Granular qui nous aide à moduler les doses. Pioneer teste également plusieurs protections insecticide au semis. Pour chaque situation, il existe une solution LumiGen. Dans ces terres de sable noir, les dégâts de taupin sont fréquents : d’où la nécessité d’identifier la protection la plus adéquate. Autant de modalités qui seront observées de près afin d’en tirer les meilleurs enseignements pour la campagne à venir. Les agriculteurs seront invités, en juin, à visiter la parcelle pour se faire leur propre avis.

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