La floraison du maïs marque un tournant décisif dans la campagne. À ce stade, la plante atteint son pic de consommation en eau, et le moindre stress hydrique peut compromettre la fécondation et donc le rendement. Pourquoi cette phase est-elle si sensible ? Quels sont les risques réels en cas de manque d’eau ? Et surtout, comment les éviter ?
Le stade de la floraison est sans doute le moment le plus décisif dans le cycle du maïs. Si votre culture entre dans cette phase, la vigilance hydrique est de rigueur. C’est en effet le stade le plus sensible au stress hydrique, celui où le moindre manque d’eau peut impacter directement et lourdement le rendement final.
La floraison, c’est le moment où la plante va fixer son potentiel de rendement, en déterminant le nombre de grains par rang. Cette étape cruciale s’accompagne aussi d’un pic d’évapotranspiration : la plante transpire plus, consomme plus, et supporte moins bien le stress.
Si l’eau vient à manquer, la fécondation peut être compromise. Les effets sont multiples et parfois irréversibles. Le plus fréquent, c’est la désynchronisation entre floraison mâle et femelle : le pollen est émis, mais les soies ne sont pas encore réceptives — ou l’inverse. Il peut aussi y avoir stérilisation du pollen, brûlure des soies, voire perturbation directe de la fécondation de l’ovule. Dans tous les cas, ce sont autant de grains qui ne se formeront jamais.
Au-delà de l’apport d’eau, l’irrigation permet de faire baisser la température au champ, ce qui peut limiter le stress thermique.
Conscient de ces enjeux, Pioneer encourage un pilotage rigoureux de l’irrigation en phase de floraison. C’est à ce moment que chaque millimètre d’eau compte. C’est aussi le bon moment pour s’appuyer sur son référent et sur les outils d’aide à la décision, comme Granular Link, pour adapter les apports en fonction des besoins réels de la culture.