Article •  16.12.2020

Présence, fréquence et densité des principales dicotylédones adventices du colza

J'ajoute aux favoris. J'affiche les contenus en favoris Ajouter aux favoris
Un problème est survenu, je reassaye plus tard
Reconnaissance des adventices : le laiteron rude

Il est temps de se (re)mettre à niveau sur les dicotylédones adventices du colza. Présence, fréquence, densité, devenez incollable !

Figure 1 : Dicotylédones adventices principales présentes dans l’ensemble des zones de production de colza. (©Corteva)

Afin de mieux évaluer l’impact des dicotylédones en culture de colza, Corteva Agriscience a réalisé une analyse de leur fréquence, leur répartition et leur densité, à partir des données de 648 essais, conduits entre 2005 et 2018 dans les principales zones de production. Géraniums, coquelicots, pensées, et les autres… La figure 1, ci-dessous, liste les dicotylédones rencontrées au niveau national dans les parcelles de colza et indique dans quelles proportions. Elle a été réalisée à partir des résultats de l’ensemble des essais qui présentent des adventices, 549 sur 648. 

La nuisibilité d’une mauvaise herbe dépend souvent du niveau d’infestation. La figure 2 montre à quelles densités se retrouvent le plus souvent les dicotylédones du colza. Ainsi, les adventices principales se dénombrent majoritairement entre 10 et 50 plantes/m² : les géraniums et les coquelicots font exception avec des densités dépassant les 100 plantes/m² dans, respectivement, plus de 30 % et 20 % des cas, alors que les laiterons sont moins nombreux, avec une densité généralement comprise entre 1 et 10 plantes/m². Des éléments qui permettent aussi d’affiner les connaissances sur le salissement des parcelles dans les zones de cultures. 

Figure 2 : Fréquence des densités des principales adventices du colza. (©Corteva)

Enfin, toutes les régions ne sont pas concernées de la même manière par les dicotylédones. La carte ci-dessous l’illustre (Cliquer sur la carte pour accéder aux informations) : les géraniums sont plus fréquents dans les zones traditionnelles de culture de colza, où les rotations courtes se retrouvent le plus souvent (Champagne Berrichone, plateaux lorrain et Bourguignon et Charentes) et les coquelicots dans les zones à rotations longues. À noter que le géranium est de plus en plus présent en Beauce. La matricaire, quant à elle, est retrouvée dans les régions de l'Ouest, du Nord et en Champagne crayeuses, à des densités modérées (10 à 50 plantes/m²).

Carte de répartition des dicotylédones adventices du colza. Cliquer pour accéder à la carte interactive. (©Corteva)

Ces contenus pourraient vous plaire