La moisson 2025 est précoce, avec des rendements en hausse pour le blé et l’orge, malgré des conditions climatiques extrêmes et des disparités régionales marquées.
La moisson 2025 en France s’annonce atypique, marquée par une précocité record : 66 % des agriculteurs ont démarré plus tôt que d’habitude, avec 35 à 40 % des surfaces déjà récoltées début juillet, soit 10 à 15 jours d’avance sur la moyenne. Cette avance s’explique par un printemps 2025 classé comme le 3ᵉ plus chaud depuis 1900 (+1,1°C), mais aussi par un déficit de précipitations de 20 % sur l’ensemble du territoire.
Les conditions climatiques extrêmes ont accéléré la maturité des grains, sans impacter significativement le poids de mille grains. Les disparités régionales restent marquées, avec des rendements très variables selon la gestion de l’eau et la précocité des cultures.