Nouveau • Article •  18.03.2024

Épi 1 cm, un stade du blé à bien repérer

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Épi 1 cm, un stade du blé à bien repérer

Le stade épi 1 cm représente une étape clé du développement du blé tendre et constitue également un stade repère pour bon nombre d’interventions. On vous dit comment l’identifier à coup sûr !

Sur céréales, le stade épi 1 cm signe le passage du tallage à la montaison : un stade où la plante va accélérer sa croissance. Celle-ci doit être accompagnée via l’apport d’azote par exemple. Ainsi, pour bon nombre d’agriculteurs, le stade épi 1 cm déclenche l’apport de la deuxième dose d’azote. Il constitue également un stade repère pour l’application d’un régulateur de croissance ou d’un herbicide de rattrapage : cette année notamment pour contrôler les dicotylédones ou graminées, nombreuses suite aux traitements perturbés par les conditions climatiques. Ce stade repère l’est aussi pour un éventuel traitement contre la rouille jaune. En effet, si, en règle générale, la protection des blés contre les maladies foliaires ne débute pas avant le premier nœud, sur des variétés sensibles à la rouille jaune, il est possible d’intervenir avant.

Prélever, couper, mesurer

Mais sur le terrain, repérer avec précision ce stade n’est pas toujours simple. L’institut technique Arvalis nous donne quelques conseils.

  • Prélever 20 plantes dans une zone homogène, en évitant les passages de roues et les bordures ;
  • Conserver uniquement le maître-brin, c’est-à-dire la tige la plus développée de la plante ;
  • Couper chaque tige dans le sens de la longueur ;
  • Mesurer la distance entre le sommet de l’épi et la base du plateau de tallage ;
  • Le stade épi 1 cm est atteint quand cette distance est, en moyenne sur l’ensemble des prélèvements, de 1 cm.

De l’avance cette année

De nombreux paramètres sont susceptibles d’avancer ou de retarder le stade épi 1 cm, à commencer par le climat bien évidemment. Les températures ayant été particulièrement douces ces dernières semaines, une avance de 8 à 10 jours n’est pas à exclure cette année pour les semis les plus précoces. Pour les implantations plus tardives en revanche, un retard est observé. Les besoins en « températures » sont également liés à la variété, notamment pour les besoins en vernalisation. Plus que le calendrier, n’hésitez donc pas à faire un tour de plaine pour identifier le moment le plus propice pour intervenir. Tout traitement et épandage doit bien évidemment tenir compte également de la portance des sols.

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