Article •  20.11.2025

Tournesol : bien gérer les résidus après récolte pour limiter la pression maladies

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Tournesol : bien gérer les résidus après récolte pour limiter la pression maladies

Une bonne gestion des résidus après récolte est essentielle pour limiter la survie des champignons et sécuriser les prochains semis.

Les principaux champignons responsables des dépérissements se conservent en effet d’une année sur l’autre dans les cannes restées au sol. Adapter les pratiques de broyage et d’enfouissement selon le pathogène est donc indispensable.

Phomopsis et Phoma : enfouir pour accélérer la dégradation

Pour ces deux pathogènes, les champignons persistent sous forme de mycélium dans les cannes.

La bonne stratégie consiste à broyer finement les cannes après récolte, puis les enfouir dans le sol. Cela favorise une décomposition rapide des résidus contaminés, limitant la survie des champignons et donc le risque d’inoculum pour la culture suivante.

Verticillium : laisser les cannes en surface

À l’inverse, le Verticillium se conserve sous forme de microsclérotes dans les résidus. Leur germination est stimulée par les exsudats racinaires du tournesol. Pour réduire la pression il faut broyer les cannes, mais ne pas les enfouir et les laisser en surface. Ce positionnement limite l’interaction microsclérotes-racines et contribue à réduire la contamination des cultures suivantes.

Des choix au cas par cas

La stratégie optimale dépend du diagnostic en parcelle et de l’historique de maladies. Votre référent Pioneer peut vous accompagner pour évaluer les risques, adapter les décisions et intégrer ces pratiques à votre itinéraire technique.

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