Nouveau • Article •  08.09.2025

Phytotoxicité des herbicides sur céréales : comprendre, prévenir et limiter les impacts

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Phytotoxicité des herbicides sur céréales : comprendre, prévenir et limiter les impacts

Jaunissement, blanchiment, ralentissement de croissance : la phytotoxicité liée aux herbicides est un phénomène courant à l’automne sur blé et orge. La plupart du temps, ces symptômes restent sans conséquence sur le rendement. Mais certaines conditions peuvent accentuer le stress et fragiliser les jeunes plantes. Explications et focus sur Zeneva, une solution innovante pour aider les cultures à surmonter ces situations.

 Un passage d’herbicide, une pluie soutenue derrière, et voilà que les jeunes blés jaunissent. Si ce stress phytotoxique impressionne, il est rarement synonyme de pertes économiques majeures. Toutefois, il traduit un moment de fragilité de la culture qu’il est possible d’anticiper et de mieux gérer.

Pourquoi la phytotoxicité apparaît-elle ?

La phytotoxicité se manifeste par une altération temporaire de la plante, liée à l’absorption d’un herbicide en quantité trop importante. Ce phénomène survient notamment lorsqu’une pluie soutenue suit l’application : le produit est alors capté en excès par les jeunes racines et provoque des symptômes visibles comme des jaunissements, des blanchiments ou des brunissements. Les situations de semis superficiels ou hétérogènes accentuent la sensibilité des plantules.

Des symptômes variables selon les produits et les conditions

Les substances actives appliquées à l’automne, comme le prosulfocarbe, le diflufénicanil ou le flufenacet, sont les plus concernées, car elles ciblent des plantules encore fragiles. Les associations d’herbicides en un seul passage augmentent le risque, d’où l’intérêt de fractionner les applications.

Au printemps, les symptômes sont généralement moins visibles mais parfois plus insidieux : légers tassements ou arrêts de croissance qui ne se voient pas toujours mais peuvent affecter la vigueur.

Les effets visibles s’estompent en deux à trois semaines et les essais montrent que l’impact sur le rendement est le plus souvent non significatif, même en cas de symptômes marqués. Les orges se révèlent toutefois plus sensibles que les blés. Les cas de destruction de culture restent exceptionnels.

La prévention passe avant tout par des pratiques agronomiques : semer à 2-3 cm de profondeur, éviter les applications avant des pluies supérieures à 20 mm et reporter le traitement si une chute brutale des températures est annoncée. Le choix variétal ne joue qu’un rôle limité, sauf pour des substances spécifiques comme le chlortoluron.

Zeneva, une solution pour accompagner la culture en période de stress

Au-delà des bonnes pratiques, des solutions existent pour aider les plantes à mieux tolérer ces phases délicates. Zeneva est une formulation liquide brevetée qui combine une forme d’azote spécifique avec un complexe minéral (cobalt, molybdène, potasse). Son mode d’action agit à large spectre dans les conditions défavorables qu’ils soient climatiques ou techniques comme la phytotoxicité herbicide.

Ses effets reposent sur quatre leviers :

  • régulation osmotique et maintien de l’ouverture stomatique,
  •  atténuation des signaux de stress, 
  • action antioxydante limitant les dégâts oxydatifs, 
  • assimilation et reprise rapide de la croissance.

Les essais menés en céréales montrent que Zeneva permet de préserver jusqu’à 95 % des pieds après application d’herbicides à l’automne, soit un gain de 17 pieds/m² en moyenne. En situation de stress herbicide sur maïs, le rendement a été amélioré de 18 %. Sur céréales d’hiver, le gain moyen se situe autour de +2 q/ha, avec un retour sur investissement estimé entre 1 et 3,2 selon les conditions. Dans les essais conduits en 2025, ZENEVA a permis un gain dans plus de 90% des situations.

L’intérêt de Zeneva est de ne pas se limiter aux seuls cas de phytotoxicité. Son action large spectre couvre également d’autres conditions défavorables fréquentes en grandes cultures : sécheresse, gel, excès d’eau, températures extrêmes. Appliqué en préventif (0.5L) ou en rattrapage (1L) dans les 48 h autour d’un événement de stress, il aide la culture à maintenir sa dynamique de croissance et son potentiel.

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